Jean F. militaire malgré son jeune âge…

Jean est né à Saint-Dié le 6 juillet 1904, ses parents sont Joseph maçon et sa maman Marceline décédée le 22/07/1909 à Saint-Dié. Jean est le dernier de la fratrie de 8 enfants, son frère aîné Joseph né le 27/12/1883 à Sainte-Marie-aux-Mines est engagé dans l’armée et y perd la vie le 25/09/1915 à Angres, il est Mort pour le France.

Jean est trouvé à l’état d’abandon par suite du décès de sa mère, de la disparition de son père et du décès de ses ascendants. Il est alors accueilli à l’assistance Publique pour enfants assistés le 16 octobre 1915. Son père a quitté Saint-Dié des suites de guerres et il n’a plus que sa sœur à Saint-Dié qui ne peut le prendre en charge, son mari est au front et elle a un enfant en bas âge !

Après cela Jean a suivi des troupes militaires Française et s’est engagé dans la Guerre malgré son jeune âge, il a été quelques mois dans les Sapeurs Télégraphistes cantonnés en la mairie de Saint-Dié avant de disparaître subitement.

En 1919, Jean est abordé par les gendarmes dans la ville de Thaon vêtu d’un pantalon militaire, d’un calot et d’un veston civil. Sur son veston, il portait la fourragère, la Croix de Guerre avec une étoile et l’insigne des blessés. Interrogé par les gendarmes, il déclare avoir fait la campagne avec le 70e Régiment d’infanterie notamment à Arras et Lassigny, s’être fait prisonnier et interné dans la citadelle de Berlin.

Il apparait dans le Journal de l’Aube le 13 octobre 1919 comme groom dans un établissement de crédit dans le centre de Paris abordant une croix de guerre qu’il présentait avoir été décernée par le Colonel du 159e Régiment d’Infanterie pour avoir assuré des liaisons particulièrement dangereuses, il assurait de surplus avoir été blessé au cours d’une bataille et s’être fait prisonnier par les Allemands.

Le 8 septembre 1927, Jean 23 ans a usé d’un faux nom et d’une fausse qualité pour se faire remettre par Mr HENRI, a Rambervilliers, une somme de 150 € montant convenu d’une voiture en bois qui avait été livrée à Mr HENRY quelques jours avant â Mr THIRON marchand de bois. Jean est condamné par défaut à 2 mois de prison.

Le 27 septembre 1927, Jean circulait le soir que le Quai Bon Enfant, arrêtant les nombreux passants qui se pressaient à ce moment-là vers le Champ de Foire à Saint-Dié. Il profitait de cette affluence pour réclamer aux passant la charité. Un agent de service à cet endroit intervient auprès du mendiant, le priant de cesser ses agissements. Mais Jean, trouvant une loi dure qui lui interdisait un gain intéressant sans trop de fatigue, se mit à insulter le gardien de la paix et à l’insulter. Conduit au poste de police, il aura prochainement à répondre de son acte stupide.

Après ces déboires avec la justice, on perd toute trace de Jean après 1927, qu’est-il devenu ?

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